Pour ceux d’entre vous qui ne se sont pas encore lassés de Freud et des hérétiques freudiens, nous proposons dix minutes de réflexions d’un lecteur du Crépuscule d’une idole et d’Apostille au Crépuscule de Michel Onfray.
C’est Jean-François Lisée, directeur du CERIUM (Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal) qui nous livre ses impressions dans l’émission des chercheurs du CERIUM "Planète Terre", diffusée le 10 février 2012.
Les sujets abordés :
- Les archives concernant Freud inaccessibles aux chercheurs.
- La psychanalyse freudienne déconseillée aux pauvres.
- Les cas cliniques inventés, la théorie freudienne ne s’applique qu’à Freud lui-même, elle est bâtie sur son expérience autobiographique tenue pour universelle.
- Les erreurs de diagnostic de Freud en tant que « médecin » entraînent la mort des patients.
- Freud complaisant avec le nazisme.
- Les attaques furieuses de la secte psychanalytique freudienne défendant son fond de commerce et les fondements de l’idéologie.
- L’utilité et la légitimité de la psychanalyse moderne purgée de Freud.
« L’invective et le mépris ayant tenu lieu de « débat », je souhaite préciser avec cette Apostille que j’aimerais que ce Crépuscule d’une idole soit aussi et surtout l’occasion de penser une psychothérapie pour aujourd’hui, voire pour demain. Dès lors que je ne peux me prévaloir de la clinique, il n’est pas question pour moi d’élaborer seul, et pour le papier, une psychanalyse non freudienne. Je crois aux vertus de ce que Pierre Bourdieu nommait un « intellectuel collectif », un groupe de travail dans lequel chacun se soucie moins de faire triompher les passions tristes, la haine en premier lieu, que des mérites de l’ »agir communicationnel » de Jürgen Habermas. »
Michel Onfray, Apostille au Crépuscule, Grasset 2010, page 30
Ewa