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11 avril 2011 1 11 /04 /avril /2011 01:00

 

Nous vous présentons le film Le plaisir d’exister réalisé par Olivier L. Brunet  en 2005-2007, consacré à Michel Onfray et son Université populaire de Caen. (durée : 52 min)

 

 


Voici quelques réflexions du réalisateur concernant les préparations, le tournage et le montage du film que vous pouvez trouver en intégralité sur

le site de Olivier L. Brunet 

 

"2004. Je tombe un jour sur un article qui parle de Michel Onfray (dont je ne sais rien à l’époque) comme d’un pourfendeur du christianisme. Je trouve une adresse mail sur internet et je lui propose de venir débattre à l’issue d’une projection (du film La tentation de croireLa seule réponse que je reçois est la sienne. Certes elle est négative, mais je suis touché qu’il ait au moins pris la peine de décliner. Ça me donne envie d’aller plus loin.

Je découvre le site de l’Université Populaire de Caen, dont la troisième année vient de commencer. Intrigué, je prends la route, et j’assiste à l’une des conférences d’Onfray dans l’Amphi Tocqueville de la fac de Caen, bourré à craquer. Une heure de cours magistral, suivi d’une heure de questions/réponses avec le public. Le philosophe est impressionnant, passionnant, provocateur, charmeur, drôle… Je risque une question naïve sur le christianisme (Onfray n’a pas encore publié son « Traité d’athéologie »), il me répond avec humour, déployant son immense érudition sans pour autant me laisser penser que je suis un imbécile. Bref, un vrai pédagogue. Je tombe sous le charme, j’imagine presque aussitôt faire un film, et j’ignore que je suis en train d’en prendre pour deux ans.

_____________

 

2005. J’ai rendez-vous avec Onfray et son assistante Dorothée Schwartz au Café Mancel, dans l’enceinte du château de Caen. Il est d’accord pour le film, parait même enthousiaste. J’assiste à ses brillantes conférences à la Bibliothèque François Mitterand (qui formeront l’essentiel de La puissance d’exister, parut fin 2006).

Le tournage sur l’Ile de Beauté est finalement annulé in extremis. « Trahisons corses », me confie Onfray. Je commence donc par une conférence sur l’hédonisme au casino de Trouville, puis je m’installe à Caen pour les trois premiers mois de l’Université Populaire. Des liens se tissent. Je suis surpris par l’extrême simplicité d’Onfray, sa générosité, la facilité avec laquelle il m’accorde d’entrer dans son intimité. Nous nous trouvons des points communs – l’expérience du pensionnat sous l’égide de curés salésiens n’est pas le moindre. Je passe quelques soirées avec lui chez Marie-Pierre Vadelorge et Catherine Dehée, ses amis caennais. Á Argentan, je fais la connaissance de Marie-Claude, sa compagne de longue date, aux antipodes de tous les clichés people. « Ces deux-là ne risquent pas de se trouver jamais en couverture de Voici« , me dis-je. 

J’ai le sentiment d’avoir fait une rencontre cruciale. J’attrape au vol quelques concepts simples : « délinquant relationnel », « contrat hédoniste », « passions tristes », « ataraxie »… Je m’applique cette philosophie où il n’y a que du corps et pas d’arrière-monde pseudo-consolant, j’ai le sentiment exaltant de vivre une mue intellectuelle et existentielle. A la fin de l’année, Michel me dit qu’il a changé le titre de son futur livre consacré aux conférences de la Grande Bibliothèque, qui devait s’appeler « Le plaisir d’exister », mais sur lequel il me laisse la priorité pour adopter La puissance d’exister, plus Nietzschéen…

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2006. Equipé d’un lourd steadycam de première génération, nous emmenons Onfray à Giel, dans « l’orphelinat » de prêtres salésiens où ses parents l’avait inscrit à l’entrée en sixième, et dont il décrit l’enfer dans l’avant-propos de La puissance d’exister. Nous y croisons l’un de ses anciens professeurs, au milieu d’une nuée de collégien(ne)s électrisé(e)s par la présence d’une caméra.

Je commence le montage, seul, en avril ; j’ai beaucoup trop de rushes, et pas beaucoup de matière exploitable. J’ai trop filmé, je n’ai pas assez réfléchi. Narcissiquement flatté par l’honneur d’avoir pu intégrer le premier cercle des amis de Michel, ébloui par ma rencontre avec la philosophie hédoniste dont je ne connaissais rien, j’ai privilégié l’expérience existentielle, et j’ai trop négligé le cinéma.

Mi-juin, nouveau voyage à Lyon où Michel est invité pour le premier Printemps des Universités Populaires. Il fait une chaleur insoutenable, il arrive de mauvaise humeur, s’engueule en public sur un détail de la Révolution Française avec l’une des intervenantes, Sophie Béroud, et repart en laissant derrière lui une réputation de diva ombrageuse. Je prends sa défense devant Françoise Bressat qui me soupçonne d’être devenu une groupie inconditionnelle.

En septembre, j’obtiens que Martin revienne m’aider pour tourner trois nouvelles heures d’entretiens avec Michel dans sa maison de Chambois, afin d’enrichir le « deuxième film ». Discussions riches, passionnantes. Mais au résultat rien ne marche, c’est de la radio. Les rushes sont décevants, les caméras étaient mal placées, la lumière est terne. Martin, d’habitude si précis, a trop écouté le « maître » pour se concentrer sur le cadre… 

Un mois plus tard, alors que j’entame le montage épique du Passé Recompomposé , présentation du Plaisir d’exister à Michel, chez Marie-Pierre et Catherine à Caen. La première moitié le ravit. La seconde, beaucoup moins. Et puis, à ses yeux, j’ai commis une faute impardonnable : la plupart des intervenants bénévoles de l’Université Populaire de Caen n’apparaissent pas à l’image, en particulier le « Canal Historique », dont Gérard Pouloin et Séverine Auffret. Il me demande, glaçant, de changer le montage pour les réintégrer, au moins symboliquement ; me reproche de n’avoir rien compris à « l’intellectuel collectif » que représente l’UP, en me focalisant trop sur sa personne. Or le film est terminé, étalonné, mixé, les PAD (prêt-à-diffuser) sont édités (ce que Michel ignore)… 

Dilemme. Dois-je obtempérer ? Sa réaction me fait toucher du doigt une limite, celle de ma liberté. Bien sûr, je peux passer outre, mais ce sera prendre parti contre lui. Ce sera au prix de notre amitié. Il ne défendra pas le film en l’état. Je crois pourtant qu’il retient son bras (mais j’en doute aujourd’hui, car ce n’est pas son genre), car il m’a associé à une nouvelle initiative à laquelle il tient beaucoup : l’Université Populaire du Goût, à Argentan (qui fournira la matière de Retrouver le goût , l’année suivante).

Je décide de ne pas obtempérer, et d’écrire à Michel une longue lettre lui expliquant les raisons de ce choix, remettant en perspective mon expérience de l’Université Populaire, les presque deux ans écoulés depuis ma découverte de son travail. Sa réponse, via un mail bourré de fautes de frappe et de syntaxe (écrit probablement à grande vitesse) et zébré de phrases en majuscules, réitère les critiques glaciales formulées lors du visionnage et y ajoute quelques procès d’intention qui me sidèrent, et m’attristent. C’est soit le changement de montage, soit la fin de notre relation amicale. Les mots d’un homme blessé, justifiant son intolérance au nom de principes supérieurs (l’amitié, la fidélité, la reconnaissance dont il se sent redevable envers ceux qui l’ont soutenu dans son entreprise à Caen, reconnaissance dont il me demande de devenir, de fait, l’un des instruments).

_______________

 

2007. Je plie...Ceci, additionné au succès de mon entreprise de filmage du premier cours de l’Université Populaire du Goût à Argentan, me vaut un retour en grâce, aussi chaleureux que le début de rupture fut glacé. Nous sommes invité en famille à fêter le Nouvel An (et le 49ème anniversaire de Michel, né le 1er Janvier 1959) au restaurant La Renaissance à Argentan, dans le premier cercle des amis du maître. 

Je ne peux pas faire un film personnel sur Michel. Je l’ai approché de trop près, mon regard est désormais altéré par mes préjugés. J’ai vu à quel point il est un être humain, certes doté d’une machine cérébrale phénoménale, d’un exceptionnel talent d’orateur, de conteur et de pédagogue, mais voué comme tout le monde aux ravages des passions tristes, et contraint de théoriser ses impuissances faute de parvenir à les apprivoiser. Faute même d’en avoir conscience, ou bien, ce qui revient au même, convaincu qu’elles n’en sont pas, ou qu’elles ne justifient aucun amendement. 

Je crois que « Le plaisir d’exister » est le film le plus honnête que je pouvais faire. C’est la face lumineuse d’Onfray, qui n’est pas si souvent mise en avant, les médias préférant souvent le polémiste pamphlétaire. Cet homme m’a fait beaucoup de bien et je suis très heureux de l’avoir croisé. Amen."

____________________________  

 

En bonus, cinq extraits de la première version du montage, avec les effets de style et la superbe musique de Pascal Dusapin.

 

Le plaisir d'exister • supp#1 from Olivier L. Brunet on Vimeo.

"Le côté obscur, tourmenté, de l'homme qui ne doute pas, tel qu'il s'afirme lui-même"

 

Le plaisir d'exister • supp#2 from Olivier L. Brunet on Vimeo.

  "MichelOnfray retourne à « l’orphelinat » de Giel où il fut placé par ses parents à l’entrée en 6ème, il évoque le genre de sainteté qui l’intéresse "

 

Le plaisir d'exister • supp#3 from Olivier L. Brunet on Vimeo.

" Michel Onfray parle de son œuvre et de la trace qu’il espère laisser" 

 

Le plaisir d'exister • supp#4 from Olivier L. Brunet on Vimeo.

Présentation de l’Université Populaire d’Arras, créée par Paule Orsoni 

 

Le plaisir d'exister • supp#5 from Olivier L. Brunet on Vimeo.

Présentation de l’Université Populaire de Lyon, créée par Françoise Bressat avec le soutien de Philippe Corcuff

      Ewa 

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commentaires

I
<br /> Tout ce qui se passe autour de Michel Onfray devient une grosse machine marchande. <br /> <br /> <br /> Le film accessible à tous sur le blog de son réalisateur O.L. Brunet depuis 5 ans est devenu privé.<br /> <br /> <br /> La honte !!!<br />
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J
<br /> Bonsoir cher quatuor et une attention particulière pour Monica : je reviens après 12 jours de villégiature hédoniste passés auprès d'une dame charmante<br /> <br /> <br /> Pour découvrir ici , de nouveau , l'expression d'une anti-MO de base qui , faute d'arguments étayés , se confond en maints jugements de valeurs tant sur MO que sur ses lecteurs et, par là même ,<br /> des personnes réfléchissant quoiqu'en dise la dame Mireille , très scholastique.<br /> <br /> <br /> je l'ai déjà écrit et le redis " ce n'est pas sur les chemins de l'académisme que fleurissent les idées nouvelles ni l'espoir de construire des comportments individuels et collectifs générateur<br /> d'une façon d'être plus heureuse car plus conforme à ce qui distingue l'Homme de l'Animal : la Raison et son pendant la Consciennce"<br /> <br /> <br /> Alors soyons hédinistes et Carpe Diem<br /> <br /> <br />  <br />
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M
<br /> Samuel,<br /> <br /> <br /> Le plaisir de lire un commentaire aussi agréable.<br /> <br /> <br /> Mais la philosophie de Michel Onfray n'est pas claire et limpide, il me semble. Ce qui est clair c'est son invitation à vivre chacun à sa manière une vie philosophique. Mais mettre en<br /> pratique cette vie philosophique, notamment la scupture de soi...  c'est une autre paire de manche, si je puis m'exprimer ainsi. Je m'y attelle quotidiennement, et j'ai un mal fou pour<br /> y parvenir.<br /> <br /> <br /> Mais, bon, je joue peut-être sur les mots...<br /> <br /> <br /> Carpe diem (mais où est Jean-claude ?)<br />
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S
<br /> Tout d'abord merci pour votre site, je le découvre et me repais avidement de ce corpus extraordinaire que vous réunissez sur l'Homme Onfray (Ecce Homo!). :)<br /> <br /> <br /> Pour Mireille, ce dont vous parlez à propos d'une carthographie de lui-même, Michel Onfray en a parlé, il ne peut la faire lui-même, ce sera à d'autres de le re-situer dans son contexte<br /> historique et biographique. On ne peut s'analyser soit-même, trop de biais sont en jeu, voir les problèmes d'attribution en psychologie sociale par exemple.<br /> <br /> <br /> Pour ce qui est de la philosophie de Onfray elle est claire, et ce n'est pas parce-ce qu'elle est simple et limpide qu'elle n'est pas en même temps profonde...<br /> <br /> <br /> BIEN A VOUS !<br />
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C
<br /> <br /> Je ne t'excuse pas car il n'y a rien à excuser. Viens, je vais ailleurs, chez un manifeste. <br /> <br /> <br /> <br />
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&
<br /> <br /> Merci, Ewa.<br /> <br /> <br /> Excuse-moi, Constance,<br /> <br /> <br /> Bises à toutes les deux<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Mireille, vous avez mal (ou pas) lu mes commentaires et articles qui sont souvent écrits au second degré, avec ironie et distance. Mais j’ai remarqué que le sens de l’humour et cette attitude qui<br /> consiste à "surtout ne pas se prendre au sérieux" - ne sont pas vos points forts. Que voulez-vous, personne n’est parfait!<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Alors, avant d’émettre les opinions à la va-vite et sans fondement, et pour que l’on puisse échanger et discuter de temps en temps sans les malentendus -  je vous conseille de jeter un coup<br /> d’œil à titre d’exemple sur :<br /> <br /> <br /> - mes "sous-titres" dans l’article …Semaine critique <br /> <br /> <br /> - mes coms (Les trois gauches, Catastrophe…, Obscurantisme laïque…, Diogène de Sinope…).<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Vous remarquerez que question d’encenser Onfray, vous êtes beaucoup plus forte que moi : jamais je n’ai prononcé autant de compliments à son égard que vous. Je n’avais pas besoin de le faire.<br /> J’avais partagé l’opinion d’Onfray sur les points essentiels (athéisme, féminisme, hédonisme) avant même de connaître son existence. Mais, en ce qui concerne la politique, l’écologie, la<br /> bioéthique, l’agnosticisme, l’art contemporain - nos opinions divergent.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Quand je ne suis pas d’accord avec quelqu’un, je le dis haut et fort. Mais rien ni personne ne m’empêchera d’être du même avis qu’Onfray si ça me convient, même pas lui. ;~) Alors vous Mireille,<br /> n’en parlons même pas.<br /> <br /> <br /> Et ce n’est pas la peine de répéter bêtement l’argument phare des "antionfrayens" : dès qu’on apprécie Onfray, on est une groupie sans cervelle. Croyez-moi, cette cervelle peut vous donner du fil<br /> à retordre si elle vous trouve digne d’intérêt et surtout si ça l’amuse.<br /> <br /> <br /> Pour l’instant, je trouve que certains de vos propos ne sont pas inintéressants et certains arguments se tiennent, selon la logique qui vous est propre, évidement. Dommage que vous criiez. Cela<br /> constitue un petit obstacle dans "la clarté de votre présentation" et fait mal aux oreilles. Mais, si ça vous fait du bien, criez donc!  Et corrigez à volonté le petit Michel, votre élève<br /> incorrigible. Apparemment, l’extrême ridiculité de cette situation où vous endossez le rôle de maîtresse d’école - vous échappe, alors ne vous en privez pas!<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Monica, cette phrase que je trouve très juste, était citée par Constance, pas par moi. Mais, je peux la remettre dans le contexte, si tu veux :<br /> <br /> <br /> « L’érotique solaire se propose également de contribuer à la réalisation d’un féminisme libertin dans lequel ce que l’homme se permet, il le permette (accepte - ce serait peut-être le terme<br /> plus approprié; Ewa) aussi à la femme. Et ce afin d’éviter qu’on considère le donjuanisme des mâles avec toujours un peu d’admiration alors que le même comportement libertaire vaut aux<br /> femmes les épithètes les plus infamantes. »<br /> <br /> <br /> <br />
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&
<br /> <br /> Est-ce à l'homme de permettre à la femme un féminisme libertin ?<br /> <br /> <br /> Sortie de son contexte, Ewa, cette phrase me semble étrange.<br /> <br /> <br /> C'est à la femme de conquérir sa liberté ; si elle compte sur les hommes, elle aura beaucoup de difficultés à y parvenir.<br /> <br /> <br /> Il est vrai que je n'ai pas encore lu "le manifeste hédoniste", ce qui ne devrait pas tarder.<br /> <br /> <br /> <br />
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C
<br /> <br /> Je ne savais pas quoi dire Marc, à Mireille, comme d'hab tu trouves les mots qu'il faut. Oui, Ewa est certainement celle qui contribue le plus à ce blog, avec clarté, réactivité et sens critique.<br /> Quant à Bruno, naïf :-)) c'est moi candy ici<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> ça me fait un grand plaisir de l'écrire alors un extrait du Manifeste Hédoniste : "[...] contribuer à la réalisation d'un féminisme libertin dans lequel ce que l'homme se permet il le permette<br /> aussi à la femme." Très bien, quand ?<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> mireille vous etes tellement eloignee de tout ce qui est humain tellemnt a la recherche de la connaissance divine que votre capacite a discerner les traits de caractere est nulle et<br /> completement ridicule<br /> <br /> <br /> ewa sans sens critique et bruno naif ,c’est drole , on a tout vu mais ça franchement !<br /> <br /> <br /> <br />
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&
<br /> <br /> Et bien oui, GRANDE MIREILLE, ici, il y a de GRANDS NAIFS, mais pas au point de penser qu'ils peuvent rendre service à un philosophe de la taille de Michel Onfray.<br /> <br /> <br /> Pour ma part, je n'attends pas qu'un philosophe me "rende service" (quelle drôle d'idée !). Ce n'est pas sa tâche de le faire, il me semble. En fait je n'attends rien de qui que ce<br /> soit. J'ai simplement du plaisir à écouter et à lire des penseurs magnifiques, et MICHEL ONFRAY fait partie de ces PENSEURS MAGNIFIQUES qui invitent notamment à<br /> penser ; CA VOUS DERANGE ? MIREILLE ?<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ewa , je préfère les "CRIS " en majuscules . Par exemple :la dernière phrase de mon commentaire correspondraità ...la colère d'un prof qui mettrait un Zéro à Onfray , juste pour dire " PEUT MIEUX<br /> FAIRE " .Vous le gâtez reop en encensant systématiquement tout ce qu'il pond  !Ce n'est ni Lui rendre service , ni Vous rendre service . Ca stagne .<br /> <br /> <br /> Quant à Bruno , ...vous attendez-vous à ce que je vous livre en deux ou trois lignes ,  le TRAVAIL  DE RECHERCHE DE LA CONNAISSANCE de toute ma vie  ??? Hé !  "le preneur " ,<br /> vous êtes si naïf que ça fait peur .<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Avant que Mireille dévoile son domaine de compétences et se lance dans une tâche difficile ayant pour objectif de nous instruire tous - je vous livre un conseille (humain, trop humain) qui m’a<br /> donné ma mamie Lucette il y a quelques mois. <br /> <br /> <br /> "Un mot écrit en majuscules est considéré comme un cri. Pour souligner l’importance d’un terme, encadrez-le de tirets _, d’astérisques * ou de flèches
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B
<br /> <br /> Mireille,<br /> <br /> <br /> Pourquoi nous imposez vous des mots en lettres majuscules ?  Je vous signale que cela ajoute de la distorsion à vos propos, qui deviennent pénibles à lire, voire illisibles.<br /> <br /> <br /> En ce qui concerne l'instruction que vous prétendez pouvoir distribuer, je suis preneur. Pouvez vous néanmoins préciser dans quels domaines vous excellez et quelles sont vos références, vos<br /> compétences ? <br /> <br /> <br /> Bruno<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Vous me voyez sans instruction, Mireille, je vous vois ignorante à votre façon de jauger les philosophes et les gens que vous ne prendrez jamais la peine de connaître.<br /> <br /> <br /> L'ignorance et l'arrogance vont souvent de pair.<br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Mireille, je vous souhaite la bienvenue sur ce blog de la part de ma mamie Lucette.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Non , Monica : que du travail .A quoi servent les blogs ? Je m'exprime .<br /> <br /> <br /> J'arrête là , sinon je prendrais le risque de vous instruire .<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Non, je n'imagine rien, Mireille... que du bonheur donc.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Imaginez vous une seconde , Monica , que ce SOIT UN PROBLÈME ?<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Bonjour Mireille,<br /> <br /> <br /> Je vous informe, si vous ne le savez pas déjà, que vous perdez votre temps ; Michel Onfray a autre chose à faire que de se promener sur les blogs.<br /> <br /> <br /> C'est peine perdue, votre commentaire va tomber dans les oubliettes... mais comme l'hypocrisie n'est pas mon fort, je vous avoue que ce ne sera pas une grosse perte.<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> Ces UP sont des forums de réflexions  .Caen , Arras ,Lyon etc... Passe- temps intellectuel ,seulement INTELLECTUEL .C'est à dire que ça ne va pas loin , et ne fais appel qu'aux<br /> problématiques les plus basiques .POINT D'AMOUR DE LA SAGESSE ( philo ) , POINT DE " BOUSSOLE " , désolée Onfray .PAS  D'ÉNONCÉS UNIVERSELS : POINT DE PROGRÈS; POINT DE BAGAGES , SAUF<br /> ....POUR L'EGO  ! Tout les profs et tout le public , repartent contents : ils sont supposés " avoir philosophé " et c'est une découverte qui les comble .Monsieur Jourdain et sa prose , sans<br /> le savoir ! Cela pourrait être sympathique , ennuyeux et gentillet , si ce n'était pas SI INUTILE .DU LOURD , ONFRAY , DU LOURD SI TOUTEFOIS VOUS EN ÊTES CAPABLE EN DEHORS DE L'IMMENSE SAVOIR QUE<br /> VOUS AVEZ DE LA PENSÉE DES AUTRES , DE TOUS LES AUTRES .QUAND DONC OSEREZ VOUS VOUS PRENDRE VOUS -MÊME COMME SUJET D'ÉTUDE ?Non pas à travers votre parcours et vos souvenirs du passé , mais<br /> aujourd'hui ,la "cartographie de votre ÊTRE ."Comme Homme vous $etes un type super , mais en tant que PHILOSOPHE ...vous ne me ferez jamais croire que vous " l'ogre" , vous contentez de si peu !<br /> Vous faites LE BIEN , la belle affaire ! VOUS N'ÊTES PAS NÉ À LA CONNAISSANCE , ONFRAY .<br /> <br /> <br /> <br />
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M
<br /> <br /> J'ai vu et écouté avec  beaucoup d'intérêt.<br /> <br /> <br /> "...L'hédonisme ? le souci des signes qu'autrui donne..."<br /> <br /> <br /> Michel Onfray laissera une trace. En attendant, je tâche de profiter le plus possible de ce qu'il a à dire, à écrire et à enseigner.<br /> <br /> <br /> Merci pour ce film.<br /> <br /> <br /> <br />
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  • Le blog de 4 amis réunis autour de la philosophie de Michel Onfray qui discutaient de la philosophie, littérature, art, politique, sexe, gastronomie et de la vie. Le blog a élargi son profil depuis avril 2012, et il est administré par Ewa et Marc
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