Strip-tease et sapin de Noël avant l’Apocalypse - par Antonia de Rendinger

Ça vous dirait un petit strip-tease effectué par une Miss Terre quelques heures avant l’Apocalypse?  L’effeuillage agrémenté de réflexions philosophiques sur Emmanuel Kant, l’inquisition espagnole, le réchauffement climatique, l’effondrement des bourses, la chute du CAC 40… 

La France de Diderot, Voltaire et Christine Boutin accordera-t-elle le pardon à cette pécheresse repentie dont les agissements ont probablement précipité le monde vers l’abîme? A suivre dans l’au-delà…

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Et enfin, le dernier conseil avant que la prédiction des Mayas ne se réalise pour de bon : ne prenez pas l’exemple sur cette vieille dame fortunée, n’achetez pas votre sapin de Noël à l’avance. A quoi bon?

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Comments

[Thomas]

Bonnes fêtes Mr Provost !


Merci notamment pour vos brillants écrits sur le stoïcisme et politiquement correct. 


J’espère avoir l’occasion de vous lire encore en l’année qui s’approche. 


Tout le meilleur pour ce blog hors du commun, beaucoup plus post-anarchiste qu’Onfray lui-même  


 

[Ewa]

Merci, cher professeur. 


Joyeux Noël* à vous et à tous ceux que vous aimez, les chanceux survivants de l’Apocalypse.


 





 


*Fête du Soleil Invaincu 

[Serge Provost]

     Rire et survivre, dans la joie, au 21 décembre 2012 !



Friedrich Wilhelm Nietzsche, que les fidèles onfrayens de ce blogue apprécient, disait : « Et, toujours, on verra la race humaine décréter de temps
en temps : “Il y a quelque chose dont on n’a absolument pas le droit de rire.” » Et d’ajouter : « Je compte la gaieté au nombre des preuves de ma sagesse. » L’auteur du Zarathoustra a d’autant plus
raison que « Les joyeux guérissent toujours » soulignait Rabelais. En effet, « Qui rit guérit », car « La gaieté est la moitié de la santé », renchérit un proverbe tchèque — presque polonais
d’esprit et de géographie !




Comme nous mourrons tous d’ici la fin de cette journée vraiment historique pour tous les Terriens (21 décembre 2012 !!!) : « Il faut rire
avant que d’être heureux, de peur de mourir sans avoir ri », nous conseillait sagement La Bruyère.




Dans son Éloge de la folie (XXXVI), Érasme écrit : « Les plus grands rois les goûtent si fort que plus d’un, sans eux, ne saurait se mettre à table
ou faire un pas, ni se passer d’eux pendant une heure. Ils prisent les fous plus que les sages austères, qu’ils ont l’habitude d’entretenir par ostentation… les bouffons, eux, procurent ce que les
princes recherchent partout et à tout prix : l’amusement, le sourire, l’éclat de rire, le plaisir ».




Point n’est besoin, heureusement, d’être un grand de ce monde pour commencer à rire. Jusques et y compris de soi-même ! Le ridicule, on le sait, ne
tue pas. Au contraire, ses étonnantes vertus roboratives nous font le plus grand bien — cette forme accessible, démocratique, du Bien du plus grand nombre. Les vidéos amusantes, choisies et
présentées par notre sémillante Ewa, le démontrent au carré : « Bienheureux les fêlés, car ils laisseront passer la lumière ! (Michel Audiard)




Joyeux Noël aux fidèles de ce bloque ! Et si la connotation trop chrétienne vous donne de l’urticaire, alors je vous dis, la bouche en banane
: joyeux et rieur solstice d’hiver !