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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 15:21

 

Nous vous proposons quatre conférences sur la laideur et la beauté de l’architecture données par David Orbach, architecte urbaniste, à l’université populaire de Caen. 

"Pourquoi ne construit-on plus aussi beau qu'autrefois ? Comment refuser l'architecture contemporaine pour la reprendre à partir de l'Art Nouveau."

 

1. Laideur de l’architecture contemporaine

(26 novembre 2011)

  • L'architecture contemporaine est l'architecture de l'ultra-libéralisme
  • Indécence des conteneurs habitables.
  • Critique de l'architecture de Jean Nouvel, des objets mondialisés de Philippe Starck, du centre Georges Pompidou, et des architectures miterrandiennes."

 

2. Laideur de l’urbanisme contemporain 

(14 janvier 2012)

  • L'urbanisme contemporain est l'urbanisme de l'ultra-libéralisme
  • Les tours et les gratte-ciels sont des hamburgers architecturaux
  • Exemple d'urbanisme ultra-libéral : la zac seguin à Boulogne-Billancourt
  • Laideur de l'urbanisme de Le Corbusier.
  • La guerre de l'habitat pavillonnaire
  • Le TGV comme vecteur de l'urbanisme ultra-libéral.
  • Le Grand Paris est un New New York"

 

3. Beauté de l’architecture
(04 février 2012)
  • L'architecture contemporaine est l'architecture de l'ultra-libéralisme
  • Le symbolisme comme arme contre l'architecture ultralibérale.
  • Comment faire une architecture agréable à quelqu'un que nous ne connaissons pas ?
  • Définition du beau
  • Le cout de la beauté en architecture
  • Exemple d'architecture moderne ultra-libérale : L'église Sainte-Bernadette du Banlay, à Nevers, de Claude Parent et Paul Virilio
  • Les signes de l'habitat domestique
  • Un restaurant scolaire à Noisiel
  • L'école de Villiers sous Grez
  • Le kunsthofpassage
  • Maison de ville à Leiden
  • La maison de l'enfance d'Etampes"

4. Beauté de l’urbanisme  
(17 mars 2012)
  • L'architecture contemporaine est l'architecture de l'ultra-libéralisme. Le symbolisme comme arme contre l'architecture ultralibérale.
  • Symbolique de l'élection présidentielle et son projet de société.
  • Le coût de la beauté en urbanisme.
  • Règles d'urbanisme populaire
  • L'urbanisme du Plessis-Robinson de Xavier Bohl.
  • Le coeur de village de Fourqueux
  • Un quartier à Aubervilliers
  • L'urbanisme du 75 Gerland à Lyon
  • Le centre ancien de la Ville du bois
  • La chapelle de Ronchamp de le Corbusier

          Marc  

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22 février 2012 3 22 /02 /février /2012 13:58

 

CULTIVER LA PHILOSOPHIE  

 

 

J’ai semé sur la lisse glèbe

d’un tabouret en bois

l’idée d’infini

regardez comme elle pousse vite

- dit le philosophe en se frottant les mains

 

Effectivement elle pousse

comme un champignon

Dans trois ou peut-être quatre

quarts d’éternité

elle le dépassera même

d’une tête

 

J’ai également bricolé un cylindre

- dit le philosophe

au sommet du cylindre un pendule

vous comprenez déjà de quoi il s’agit

le cylindre c’est l’espace

le pendule c’est le temps

tic - tic - tic

- dit le philosophe et en riant fort

 agite ses petites mains

 

et finalement j’ai inventé le mot essence

mot dur et sans éclat

il faut écarter longtemps les feuilles chaudes avec les mains vivantes

il faut piétiner les images 

qualifier le coucher de soleil de phénomène

pour découvrir derrière tout cela

la morte blanche

pierre philosophale

 

maintenant nous nous attendons

à ce que le philosophe pleure sur sa sagesse 

mais il ne pleure pas

enfin l’essence ne s’émeut pas

l’espace ne fond pas

et le temps ne s’arrêtera pas dans sa course éperdue

 

ZBIGNIEW HERBERT

Traduit par Ewa


_philosophie_pierres.jpg

 

      Ewa   (Merci à G.D. pour "Last song" )  

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12 février 2012 7 12 /02 /février /2012 13:58

          

 
              (O.K):: 21'13 ::


MO — Il y a encore des efforts à faire parce quand on a rendu possible une sexualité, on n'a pas rendu possible une sexualité joyeuse, jubilatoire. Je pense qu'il y a encore beaucoup, beaucoup de culpabilité sur ce terrain-là, beaucoup de lieux communs, beaucoup de judéo-christianisme, pour le dire un peu rapidement, entre les deux corps qui s'approchent et qui se parlent, qui se touchent et qui se causent, qui ont des difficultés à s'exprimer ou à produire quelque chose de joyeux et de jubilatoire.
D'où, je dirais, le succès des sexologues, des psychothérapeutes, d'où le nombre considérable de divorces, d'où le nombre considérable de misère sexuelle.

FB — Mais... Michel Onfray, la sexualité n'est pas que joyeuse !

MO — Je ne vois pas pourquoi elle serait triste.

FB — Mais non, mais... (rire gêné) enfin, vous pouvez dire qu'elle ne devrait être que joyeuse

MO — Oui, oui, bien sûr... Pourquoi ne l'est-elle pas ?


                     




                                                                                                                                                                 
JB — L'enfant, lui, est nomade. Il ne comprend pas pourquoi les troupeaux ne vont pas là où il y a de l'herbe, il ne comprend pas bien qu'on se bute à vouloir brouter de l'herbe là où il n'y a que des cailloux. Il est nomade, je crois. Et on lui apprend petit à petit à être prudent, à être sage, à être économe. Pas dans le sens pognon mais dans le pire sens du mot... économe de ses forces.
On lui apprend des tas de choses abominables. L'espoir mais le mauvais espoir, il va t'arriver des choses, or il ne nous arrive jamais rien. Moi, dans ma vie, il ne m'est arrivé que moi. [...] On leur apprend à attendre des choses. On dit rarement aux enfants que ce qu'ils vont avoir, c'est ce qu'ils vont faire.
    - Qu'est-ce qu'il faudrait leur dire ?
JB — N'attendez rien. Que de vous. Parce que c'est terrifiant tous ces gens qui attendent. [...]
...

JB — On se fabrique ses cadeaux, je crois.
    - On est donc responsable avant tout ?
JB — Ah, oui, tout à fait. On l'est définitivement.
    - C'est à la fois dynamique et désespéré.
JB — Désespérer n'est pas une chose triste. L'espoir avec youpi, la fleur au chapeau, c'est abominable, c'est un péché, l'espoir imbécile. [...]
...

JB — Je crois que les hommes sont merveilleux, faut peut-être qu'on leur dise.
On dit toujours que je suis mysogine, un peu parce que je ne vais jamais dans les boîtes de nuit, mais je crois que les femmes ont une part de responsabilité. Elles apprennent trop la prudence aux hommes, trop... ne dis rien, pense à l'avenir, comme si on pouvait penser à l'avenir. On est que le présent. On est un accident biologique qui fait ce qu'il peut.
Je crois qu'il faut se tromper, il faut être imprudent, il faut être fou. Les infirmes ce sont les hommes prudents.
L'homme n'est pas fait pour rester quelque part. Etre figé c'est une erreur colossale. Je crois qu'il faut arriver par discipline à n'avoir que des tentations, mettons, relativement nobles, et à ce moment-là, il est urgent d'y succomber. Voilà, vous comprenez. Même si c'est dangereux. Même si c'est impossible. Surtout si c'est impossible. Et puis il faut aimer.
                                       

L'antithèse à l'enfance de Jacques Brel, Jeune, Sauvage et libre 
                                                                                                            Constance
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  • Le blog de 4 amis réunis autour de la philosophie de Michel Onfray qui discutaient de la philosophie, littérature, art, politique, sexe, gastronomie et de la vie. Le blog a élargi son profil depuis avril 2012, et il est administré par Ewa et Marc
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