Nous vous proposons quatre conférences sur la laideur et la beauté de l’architecture données par David Orbach, architecte urbaniste, à l’université populaire de Caen.
"Pourquoi ne construit-on plus aussi beau qu'autrefois ? Comment refuser l'architecture contemporaine pour la reprendre à partir de l'Art Nouveau."
1. Laideur de l’architecture contemporaine
(26 novembre 2011)
L'architecture contemporaine est l'architecture de l'ultra-libéralisme
Indécence des conteneurs habitables.
Critique de l'architecture de Jean Nouvel, des objets mondialisés de Philippe Starck, du centre Georges Pompidou, et des architectures miterrandiennes."
2. Laideur de l’urbanisme contemporain
(14 janvier 2012)
L'urbanisme contemporain est l'urbanisme de l'ultra-libéralisme
Les tours et les gratte-ciels sont des hamburgers architecturaux
Exemple d'urbanisme ultra-libéral : la zac seguin à Boulogne-Billancourt
Laideur de l'urbanisme de Le Corbusier.
La guerre de l'habitat pavillonnaire
Le TGV comme vecteur de l'urbanisme ultra-libéral.
Le Grand Paris est un New New York"
3. Beauté de l’architecture
(04 février 2012)
L'architecture contemporaine est l'architecture de l'ultra-libéralisme
Le symbolisme comme arme contre l'architecture ultralibérale.
Comment faire une architecture agréable à quelqu'un que nous ne connaissons pas ?
Définition du beau
Le cout de la beauté en architecture
Exemple d'architecture moderne ultra-libérale : L'église Sainte-Bernadette du Banlay, à Nevers, de Claude Parent et Paul Virilio
Les signes de l'habitat domestique
Un restaurant scolaire à Noisiel
L'école de Villiers sous Grez
Le kunsthofpassage
Maison de ville à Leiden
La maison de l'enfance d'Etampes"
4. Beauté de l’urbanisme
(17 mars 2012)
L'architecture contemporaine est l'architecture de l'ultra-libéralisme. Le symbolisme comme arme contre l'architecture ultralibérale.
Symbolique de l'élection présidentielle et son projet de société.
MO — Il y a encore des efforts à faire parce quand on a rendu possible une sexualité, on n'a pas rendu possible une sexualité joyeuse, jubilatoire. Je pense qu'il y a encore beaucoup, beaucoup de culpabilité sur ce terrain-là, beaucoup de lieux communs, beaucoup de judéo-christianisme, pour le dire un peu rapidement, entre les deux corps qui s'approchent et qui se parlent, qui se touchent et qui se causent, qui ont des difficultés à s'exprimer ou à produire quelque chose de joyeux et de jubilatoire. D'où, je dirais, le succès des sexologues, des psychothérapeutes, d'où le nombre considérable de divorces, d'où le nombre considérable de misère sexuelle.
FB — Mais... Michel Onfray, la sexualité n'est pas que joyeuse !
MO — Je ne vois pas pourquoi elle serait triste.
FB — Mais non, mais... (rire gêné) enfin, vous pouvez dire qu'elle ne devrait être que joyeuse
MO — Oui, oui, bien sûr... Pourquoi ne l'est-elle pas ?
JB — L'enfant, lui, est nomade. Il ne comprend pas pourquoi les troupeaux ne vont pas là où il y a de l'herbe, il ne comprend pas bien qu'on se bute à vouloir brouter de l'herbe là où il n'y a que des cailloux. Il est nomade, je crois. Et on lui apprend petit à petit à être prudent, à être sage, à être économe. Pas dans le sens pognon mais dans le pire sens du mot... économe de ses forces. On lui apprend des tas de choses abominables. L'espoir mais le mauvais espoir, il va t'arriver des choses, or il ne nous arrive jamais rien. Moi, dans ma vie, il ne m'est arrivé que moi. [...] On leur apprend à attendre des choses. On dit rarement aux enfants que ce qu'ils vont avoir, c'est ce qu'ils vont faire. - Qu'est-ce qu'il faudrait leur dire ? JB — N'attendez rien. Que de vous. Parce que c'est terrifiant tous ces gens qui attendent. [...] ...
JB — On se fabrique ses cadeaux, je crois. - On est donc responsable avant tout ? JB — Ah, oui, tout à fait. On l'est définitivement. - C'est à la fois dynamique et désespéré. JB — Désespérer n'est pas une chose triste. L'espoir avec youpi, la fleur au chapeau, c'est abominable, c'est un péché, l'espoir imbécile. [...] ...
JB — Je crois que les hommes sont merveilleux, faut peut-être qu'on leur dise. On dit toujours que je suis mysogine, un peu parce que je ne vais jamais dans les boîtes de nuit, mais je crois que les femmes ont une part de responsabilité. Elles apprennent trop la prudence aux hommes, trop... ne dis rien, pense à l'avenir, comme si on pouvait penser à l'avenir. On est que le présent. On est un accident biologique qui fait ce qu'il peut. Je crois qu'il faut se tromper, il faut être imprudent, il faut être fou. Les infirmes ce sont les hommes prudents. L'homme n'est pas fait pour rester quelque part. Etre figé c'est une erreur colossale. Je crois qu'il faut arriver par discipline à n'avoir que des tentations, mettons, relativement nobles, et à ce moment-là, il est urgent d'y succomber. Voilà, vous comprenez. Même si c'est dangereux. Même si c'est impossible. Surtout si c'est impossible. Et puis il faut aimer.
Le blog de 4 amis réunis autour de la philosophie de Michel Onfray qui discutaient de la philosophie, littérature, art, politique, sexe, gastronomie et de la vie. Le blog a élargi son profil depuis avril 2012, et il est administré par Ewa et Marc
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