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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 09:08

 

Le 12 janvier 2012 est paru aux éditions Galilée le nouveau livre de Michel Onfray, illustré par Robert Combas,

La sagesse des abeilles. Première leçon de Démocrite

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couve abeilles 2"La Sagesse des abeilles commence sur la tombe d’un père mort et se termine dans les astres, en passant par un trajet vers l’étoile polaire, une naissance dans un quartier de bœufs décomposés, une réincarnation d’hommes doux, l’âme d’un mort comme condition de possibilité de l’éloquence d’un fils, une méditation sur le cosmos et les figures du destin, une anti-fable des abeilles, une cérémonie orgiaque destinée à des initiés, des libations en l’honneur des solstices, une célébration des républiques de ces mouches à miel, une généalogie du mal, une leçon donnée par un essaim…

Sur le mode lyrique et poétique, ce texte, destiné à une mise en scène théâtrale réalisée par Jean-Lambert-wild à la Comédie de Caen, prend place, après Le Recours aux forêts, comme la première leçon d’un Démocrite ayant commencé à scruter le ciel pour y trouver les leçons données par le cosmos aux hommes. Cette sagesse donnée par les abeilles invite au surhumain – qui est tout simplement connaissance du rôle architectonique de la volonté de puissance, amour de ce savoir et, de ce fait, obtention d’une jubilation qui sauve du nihilisme."

Michel Onfray 

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"Il est vrai qu'il existe de singulières abeilles humaines qui, dans le calice de toutes choses, ne savent toujours puiser que ce qu'il y a de plus amer et de plus fâcheux ; et, en effet, toutes choses portent en elles un rien de cet antimiel. Que ces abeilles humaines pensent donc du bonheur ce qu'elles voudront, et continuent à bâtir la ruche de leur déplaisir."

Friedrich NietzscheHumain, trop humain, II. Opinions et sentences mêlées § 179

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Merci à Monica

Marc  

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4 janvier 2012 3 04 /01 /janvier /2012 07:26

   

 

 albert camus1Le 4 janvier 2012 paraît , attendue depuis des années, la biographie d’Albert Camus par Michel Onfray,

« L’Ordre libertaire, la vie philosophique d’Albert Camus »

(Éditions Flammarion)

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onfray l'ordre libert couve 2
Description  d’éditeur

Albert Camus écrivait en 1953 dans ses Carnets : « Je demande une seule chose, et je la demande humblement, bien que je sache qu’elle est exorbitante : être lu avec attention. » Pour lui rendre justice, croiser sa pensée et son existence, saluer une vie philosophique exemplaire, j’ai souhaité écrire ce livre après l’avoir lu avec attention. » (M. Onfray) Pour mettre fin à une légende fabriquée de toutes pièces par Sartre et les siens, celle d’un Camus « philosophe pour classes terminales », d’un homme de gauche tiède, d’un penseur des petits Blancs pendant la guerre d’Algérie, Michel Onfray nous invite à la rencontre d’une œuvre et d’un destin exceptionnels. Né à Alger, Albert Camus a appris la philosophie en même temps qu’il découvrait un monde auquel il est resté fidèle toute sa vie, celui des pauvres, des humiliés, des victimes. Celui de son père, ouvrier agricole mort à la guerre, celui de sa mère, femme de ménage morte aux mots mais modèle de vertu méditerranéenne : droiture, courage, sens de l’honneur, modestie, dignité. La vie philosophique d’Albert Camus, qui fut hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes, illustre de bout en bout cette morale solaire. 

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« Tout artiste aujourd’hui est embarqué dans la galère de son temps. Il doit s’y résigner, même s’il juge que cette galère sent le hareng, que les gardes-chiourme y sont vraiment trop nombreux et que, de surcroît, le cap est mal pris. Nous sommes en pleine mer. L’artiste, comme les autres, doit ramer à son tour, sans mourir, s’il le peut, c’est-à-dire en continuant de vivre et de créer. »

Albert CamusDiscours de Suède, 1957, Gallimard

Constance - Ewa  
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22 octobre 2011 6 22 /10 /octobre /2011 11:09

 

cuve onfray surhomme

"Michel Onfray a beau inaugurer la 10e saison de son Université populaire, annoncer une biographie de Camus à paraître chez Flammarion en janvier 2012, figurer au programme des émissions télé et radio les plus regardées et de plusieurs maisons d’édition en même temps - Flammarion, Grasset, PUF… - il n’en respecte pas moins ses engagements. L’un d’entre eux consiste à poursuivre une enquête ambitieuse amorcée en 2006 chez Grasset et intitulée Contre-histoire de la philosophie. De siècle en siècle, ce polémiste promène sa lanterne et révèle la pensée de philosophes oubliés et méconnus sur la grande question du bonheur. Il publie ces jours-ci le septième volet de cette série intitulé « La construction du surhomme ».

  

On y découvre la figure de Jean-Marie Guyau, un "Nietzsche français" selon Onfray, philosophe mort à 33 ans et auteur d’une douzaine d’ouvrages qui sembleraient avoir influencé Nietzsche dans son célèbre – et trop commenté - concept de "surhomme". Michel Onfray, qui se méfie toujours des interprétations et récupérations philosophiques, s’efforce de livrer ses propres découvertes à la source en croisant les oeuvres, correspondances et autobiographies de Nietzsche et en étudiant l’unique texte biographique sur Jean-Marie Guyau, écrit par son propre beau-père.

 

Il révèle notamment la parenté de l’œuvre de Jean-Marie Guyau avec l’idéologie de Vichy et démantèle un à un les "mésusages de Nietzsche", notamment ceux qui "nazifient" son œuvre. Le livre est paru chez Grasset le 19 octobre 2011." 

 

Lauren Malka

Résumé de l'éditeur:Nietszche caricature

"Le XIXè siècle a été celui des Masses, des Individus et des Grands Hommes. L’eudémonisme social (tome 5 de cette « Contre-histoire de la philosophie »), et Les radicalités existentielles (son tome 6), retraçaient respectivement l’histoire philosophique des Masses et des Individus. Ce troisième volet consacré intitulé La construction du surhomme, raconte le rôle tenu par le Grand Homme et son aspiration à la Vie Sublime dans ce siècle. Tuberculeux dopé au stoïcisme, Jean-Marie Guyau (1854-1888) développe une philosophie vitaliste comme une machine de guerre contre la morale kantienne. Ce malade défend le don, la générosité, le risque, la dépense, l’action dans une œuvre qui pourrait faire de lui un Nietzsche français. Penseur du républicanisme, il formule un hygiénisme, un racialisme, un natalisme, dangereusement parents de l’idéologie de Vichy à venir. Il défend enfin une immortalité panthéiste et stellaire obtenue par les traces de l’amour quand il a été fort. La figure ontologique du « Surhomme » de Nietzsche (1844-1900) n’est pas sans relation avec cette étrange métaphysique que le philosophe allemand connaissait. Nietzsche commence avec Schopenhauer et Wagner, continue avec un long moment épicurien et termine avec l’éloge d’un « Surhomme » ultra-caricaturé. Or, celui-ci nomme l’individu ayant compris que la volonté de puissance a les pleins pouvoirs, qu’il faut vouloir cette volonté qui nous veut, puis l’aimer pour accéder à une jubilation suprême. Une technique de sagesse à la portée de tous."
Marc  

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  • quatuor
  • Le blog de 4 amis réunis autour de la philosophie de Michel Onfray qui discutaient de la philosophie, littérature, art, politique, sexe, gastronomie et de la vie. Le blog a élargi son profil depuis avril 2012, et il est administré par Ewa et Marc
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