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14 mai 2011 6 14 /05 /mai /2011 23:50

 

 DSC00128Un conseil de lecture légère, facile et agréable - le dernier livre de Guy Bedos Plans rapprochés (Stock, 2011), où il trace vingt-cinq croustillants portraits des gens connus qui ont influencé sa vie : des amis comme Michel Onfray, Pierre Desproges, Simone Signoret, Jane Birkin et des ennemis ou des amis déchus comme Bernard Kouchner, Philippe Val, Éric Zemmour. Les portraits dessinés avec humour et ironie, tendresse, mordant, amour, acidité, nostalgie - qui créent ensemble un portrait riche et complexe de … Guy Bedos.

 

Cliquez sur l’image pour écouter l’entretien de Tewfik Hakem avec Guy Bedos dans l’émission A plus d’un titre sur France Culture, (14.03.2011).

[Parmi les nombreuses interviews promotionnelles de Guy Bedos, j’ai choisi celle dans l’émission de Frédéric Taddéï Ce soir ou jamais du 7 avril 2011, qui est, selon moi, la plus polémique et pertinente. Si vous avez envie de savoir un peu plus sur ce sujet, je vous invite à poursuivre cette "aventure" en visionnant  deux vidéos suivantes : "Guy Bedos chez G.Durand".]

Malheureusement, ces interviews ne sont plus disponibles car le compte You Tube concernant ces vidéos a été clôturé. Je vous propose donc le passage de Guy Bedos dans l’émission de Franz-Olivier Giesbert, Semaine critique.

 

 

____________________________

 

Voilà le dix-septième portrait, tendre et plein d’humour, de Michel Onfray. Le même se trouve dans le dernier chapitre Les invités de Manifeste hédoniste, précédé d’une note d’Onfray : 

« Guy Bedos fait partie du patrimoine culturel français, je l’ai donc connu, comme tout le monde, en le voyant à la télévision. Il a une supériorité sur tous les autres comiques : il aborde tous les thèmes sans  jamais une once de vulgarité, en évitant toute grossièreté, sans recourir une seule fois à la scatologie avec laquelle on est certain de remplir le stade de France. Subtil, malin, intelligent, vif, capable d’improviser (ils sont rarissimes…), mais aussi profond. Critique libertaire sur le terrain politique, il m’a fait penser à Diogène qui fait du rire non pas une fin mais un moyen philosophique pour déconstruire le monde - "Il dénuda nos chimères", disait-on du philosophe de Sinope. J’ai rencontré Guy Bedos pour permettre à Siné de lancer son hebdo ; nous nous étions beaucoup parler par téléphone ; nous nous sommes un jour rencontrés ; nous ne nous sommes plus quittés : c’est un homme libre, donc rare. Sa mélancolie me touche, sa colère me ravit, sa fidélité me comble. »


Guy Bedos

« Histoire d’une amitié qui, de mois en mois, d’année en année, se fortifie. Le philosophe et le saltimbanque. J’avais eu vent de son existence mais c’est à la télévision que je l’ai vraiment identifié, un soir où "L’Île de la tentation" n’était pas programmée.

Pour avoir, lorsque j’étais enfant, servi la messe et accompagné des enterrements religieux - mes premiers pas au théâtre -, je me suis longtemps vécu comme agnostique (la virginité de Marie, un vaudeville dont ce malheureux Joseph serait le premier cocu de l’histoire du monde!), mais c’est à Onfray et à son Traité d’athéologie que je dois de m’être, sur le tard, réellement converti à l’athéisme. Athée convaincu donc, grâce à lui. Libertaire, hédoniste, épicurien, aussi, bien avant de le connaître, mais c’est sous son influence que j’ai mis des mots sur ce dont j’étais porteur depuis toujours.

Ce soir-là, à la télévision, il m’avait enthousiasmé en professeur de philosophie, dans ce style qui lui est propre, où le savoir et la vie se confondent. Parmi ses élèves, il ne m’avait pas échappé que certains, à l’écran, apparaissaient de toute évidence comme « issus de l’immigration ». (Tragiquement identiques à ceux que Sarkozy, Hortefeux, Besson, Estrosi et consorts, depuis qu’ils sont aux manettes, ont pris, si l’on peut dire, comme têtes de Turcs!).

Onfray, avec son Université populaire de Caen, puis de Paris, a, de fait, bâti à sa manière des lieux de résistance contre cette ignominie politicarde. Sans le secours de la moindre subvention d’État. A ses frais. Sur ses droits d’auteur. Magistrale illustration de la superbe phrase de Victor Hugo : "Construisez des écoles, cela vous évitera de construire des prisons." C’est ce que fait Onfray. Il construit. Dans l'ambiance du moment, respect. Et reconnaissance.

Autre sujet de gratitude, plus égoïste : à mon grand étonnement, Onfray voit en moi un improbable successeur de Diogène, le fameux philosophe de l’Antiquité grecque, qui, depuis son tonneau, déambulant de ville en ville, d’agora en agora, cherchait l’Homme, sa lanterne à la main. (A cette différence près que, depuis un demi-siècle, pour aller porter la bonne parole aux quatre coins de la francophonie, j’ai accès à des automobiles et à des hôtels assez confortables!) N’empêche, cette filiation, avouons-le, ne me déplaît pas. Je serais donc à la philosophie, à quelques détails près, ce que le Douanier Rousseau était à la peinture  : un naïf. Pourquoi pas?
Au moment où j’écris sur Onfray, je le lis. Depuis le début de notre relation, il m’expédie une kyrielle d’ouvrages de son cru que je m’efforce de décrypter à mon rythme. Il écrit plus vite que je ne lis.
Ces jours-ci, je me vautre dans Cynismes, portrait du philosophe en chien, consacré à Diogène, qu’il m’a plaisamment dédicacé : "A Guy, cet éloge de son arrière-grand-père! Son ami : Michel." Où je mesure le chemin qu’il me reste à parcourir pour rejoindre mon aïeul.
A en croire Onfray - je le crois -, notre philosophe itinérant prenait ses repas en public et, lorsqu’il n’était pas en compagnie féminine, se masturbait sur place. Pudique comme je suis, il va falloir que je m’applique. En fusion avec la nature, animaux toujours proches, qui s’offrent en modèles, je m’y reconnais, sauf peut-être pour le poisson masturbateur - décidément! - que je n’ai jamais eu la chance de rencontrer, mais, au bord de la Méditerranée corse où je me trouve, j’ai bon espoir.

Au-delà de ces diverses approches de l’onanisme, incontournables dans l’ouvrage, Onfray dialogue avec Diogène, mais aussi avec Nietzsche, son vieux complice, pour le saluer, Platon, punching-ball préféré, pour le fustiger, et même Sade, le divin marquis qui, tel qu’on l’apprécie, ne se fait pas prier pour célébrer la sodomie comme suprême expression de la liberté. (Si l’on veut privilégier le plaisir plutôt que la reproduction, imparable en effet.) Assez perturbant, tout cela. Au point où j’en suis de ma lecture, je ne sais plus où j’en suis. Ni qui je suis. Pause repas. J’ai aperçu dans le réfrigérateur un poisson d’origine inconnue que je vais interroger pour savoir ce qu’il pense des Grecs…

Retour à l’établi. Rien obtenu du poisson potentiellement masturbateur, il était corse et pratiquait l’omerta. Je me suis consolé avec une tranche de jambon de pays.
Ces considérations alimentaires me ramènent à un dîner que Joë et moi avons eu le bonheur d’organiser à la maison - nous sommes plus curieux que mondains - à seule fin que Michel Onfray et Boris Cyulnik se rencontrent  pour la première fois. Soirée d’une grande intensité. L’échange était à la fois chaleureux et passionnant. (Penser à interroger Cyrulnik à propos de la tempête provoquée par le pamphlet sur Freud publié depuis par Onfray. Inversement à d’autres pointures de sa corporation, il ne s’est pas manifesté en procureur. Tant mieux. Ça ne méritait pas tout ce foin.)

Revenons à Diogène : narcissique comme je suis, je m’obstine à chercher la filiation annoncée par Onfray. Humour, ironie, dérision, provocation, subversion, autant de mots pour habiller le philosophe au chien qui me vont bien, en effet. Ma parenté avec le vieux Grec ne relèverait donc pas seulement de l’affection exacerbée que semble me vouer mon jeune maître de philosophie? Me voilà rassuré.
Passé ce court moment d’autosatisfaction, je suis vite ramené à la modestie. Au pied de la statue de Diogène érigée par Onfray m’apparaissent toutes les désolantes trahisons que j ‘aurai, au cours de mon existence, commises vis-à-vis de ma "philosophie" originelle. Contre le mariage, je me suis marié trois fois. Contre l’argent-roi, certes, mais, chargé de famille, soumis, pour le confort de mes êtres chers - très chers - à l’exigence de gagner ma vie afin de ne pas trop les décevoir. Il n’y a que cet indispensable "Ni Dieu ni maître", ce rejet de toute autorité religieuse, intellectuelle, politique, militaire auquel je me serai agrippé tout au long de ma route, qui me rendrait plausible en héritier diogénique. 
Pour cet examen de philosophie successorale, je m’accorde donc la moyenne. Merci, Michel. Si imprévisible qu’il soit, le couple formé par le philosophe et le saltimbanque est au bout du compte assez légitime.
Cet Onfray que certains perçoivent comme un homme austère et sentencieux porte en lui le rire, l’espièglerie et la fraîcheur d’un gamin. Encore un qui n’a pas tué l’enfant qu’il a été.
Reçu récemment au théâtre du Rond-Point - mon théâtre de ces années-ci - pour participer, en invité principal, à la dernière rencontre de son Université populaire parisienne, au cœur de la polémique autour de son livre sur Freud, j’avais souhaité que l’on passe, en bande-annonce de ma prestation scénique, l’enregistrement télévisé de mon sketch "Psycomédie" qui avait fait beaucoup rire en 2002 à l’Olympia… En quelques minutes et alors qu’Onfray et moi ne nous connaissions pas encore, j’y exprime, dans ma musique personnelle, à peu près la même distance que la sienne pour ce qui est du freudisme et la psychanalyse.
Moment fort de la soirée : assis à trois sur scène avec notre hôte Jean-Michel Ribes, nous avons très agréablement improvisé. En bouquet final, Macha Méril, ma tendre partenaire dans "Le voyage de Victor", la pièce de mon fis Nicolas, apparaît sur scène, précédée d’un gigantesque gâteau à roulettes, pour célébrer mon anniversaire. Le public, debout, entonne "Happy Birthday". Une idée de Michel. Joli souvenir, à envoyer en DVD à Mme Roudinesco pour la détendre.
Un autre Onfray. Nous nous retrouverons à l’automne. »
  
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"Guy Bedos aperçoit le gâteau d'anniversaire. Il m'aperçoit pointant mon objectif vers lui, émets un léger sourire en coin.

L'homme a une mine qui me semble profondément émue. Je me trouve à un mètre de lui, au moment où je le regarde, je ne peux m'empêcher d'avoir la larme à l'œil, je ne sais pour quelle raison. Certainement, parce que je me rends compte que je viens de photographier un monument de l'humour, un amoureux de la vie, un philanthrope, un gueulard à la ténacité rageuse, un homme libre, un blagueur humaniste... A un mètre de lui, vous pénétrez dans une zone sensible, un abîme de tendresse.

Si près, on n'ose photographier un tel personnage, c'est comme si vous vouliez photographier le Mont Blanc depuis sa base avec un petit appareil photo.Alors forcément.. Oui... L'intimidation, le respect et tous les souvenirs de cette artiste ont quelques choses de vertigineux." 15 juin 2010.

 Photo : Serge-Henri Bouvet  

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L’excellent  sketch de Guy Bedos « Psycomédie » joué à l’Olympia en 2002 reste malheureusement introuvable. A la place, je vous propose Psy de Pierre Desproges.
 Et si vous regardiez pour la énième fois La drague - un classique de Guy Bedos et Sophie Daumier des années 70? Il est toujours aussi drôle et pertinent. Chaque femme, au moins une fois dans sa vie, a déjà eu à faire à un type pareil et s’y reconnaîtra parfaitement. Le dragueur raté, lui - jamais, bien sûr…

Ewa  
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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 09:20

 

"Le secret de la sagesse, c'est aimer la vie telle qu'elle est.

Je suis athée par amour de la vérité"

 

PHOTO ANDRE COMTE-SPONVILLE - 18 11 08 - sAndré Comte-Sponville est un philosophe que j'aime beaucoup malgré ses nombreuses divergences avec Michel Onfray. ACS fut nourri en profondeur par la tradition chrétienne grâce à une rencontre déterminante durant son enfance avec deux aumoniers. Il se dit athée, puisqu'il ne croit pas en Dieu, non dogmatique, en effet l'athéisme n'est pas un savoir, et fidèle, mais fidèle à quoi me direz-vous ? "La fidélité est ce qui reste de la foi quand on l'a perdue". Il reste profondément attaché à un certain nombre de valeurs culturelles, morales et spirituelles de la religion chrétienne. A l'image de Spinoza, il considère Jésus comme un des plus grands philosophes qui a su dire l'essentiel en matière d'éthique. Cependant, en tant qu'athée, l'Histoire s'arrête pour lui au calvaire. Voilà pourquoi il énonce :

 

Trois raisons de ne pas croire en Dieu

 

La première est l'existence du mal. Comment imaginer qu'un Dieu ait voulu l'horreur, la souffrance et l'atrocité... Soit il n'est pas bon, soit il n'est pas tout-puissant. C'est qu'Il est donc imparfait : est-ce encore un Dieu ?

La seconde est la médiocrité des Hommes. Tant de grandeur pour cela. Comment imaginer qu'un Dieu l'ait voulu ?

La troisième est plus surprenante : il préfèrerait qu'Il existe. Les croyants sont dans l'illusion car ils croient à ce qu'ils désirent. "Qui n'aimerait mieux qu'un Dieu tout-puissant règle le cours des choses, récompense les bons, soutienne les faibles, puinisse peut-être les méchants ?" La religion correspond à nos désirs les plus forts : ne pas mourir définitivement et être aimés. "Dieu est trop beau pour être vrai".   

Interview du 28.04.2010 à la RCF, où il évoque sa vie, son enfance, son athéisme, allusion à Michel Onfray à la onzième minute.  

 

                                                                                                                      

 

A-t-on encore besoin d'une religion ?

 

Je vous recommande les deux premières vidéos (la conférence ne commence véritablement qu'à la neuvième minute de la première vidéo) ainsi que la dernière où il est notamment question de la notion de désespoir, de la spiritualité d'un athée, puis de Sénèque et ses Lettres à Lucilius "Quand tu auras désappris à espérer, je t'apprendrai à vouloir".

 

 

Que pourrait répondre Michel Onfray à cet argumentaire ? Je pense qu'il le ferait par son Ethique, troisième thème de son Manifeste hédoniste dont voici l'essentiel :

 

L'éthique hédoniste est un combat athéologique, un combat pour la négation de Dieu et de l'enseignement chrétien : dépréciation du corps, des émotions, des passions, des pulsions, des femmes, du plaisir, surestimation du dolorisme et du renoncement, entre autres...

 

Nombre d'athées sont en réalité des athées chrétiens. Ils nient l'existence de Dieu mais acceptent toutes les conséquences éthiques de Dieu (pardon des péchés, goût de la transcendance, irénisme de l'autre joue tendue).

 

L'athéisme athée affirme la nécessité d'une éthique post-chrétienne qui dévoile la nature toxique d'une morale impraticale et donc source de culpabilités innombrables. Penser la morale pour un monde réel.

 

"A quoi bon faire des pointes élevées de la philosophie sur lesquelles aucun être humain ne se peut rasseoir et ces règles qui excèdent notre usage et notre force ? Je vois souvent qu'on nous propose des images de vie, lesquelles ni le proposant ni les auditeurs n'ont aucune espérance de suivre, ni, qui plus est, envie." Michel de Montaigne 

 

"Jouissance et de soi, et d'autrui, dans l'évitement de la douleur de soi et d'autrui, voilà un programme existentiel réduit à son axe..." Michel Onfray, Manifeste hédoniste

 

Constance  

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 14:00

 

Michel Onfray était l'invité de l'émission Et Dieu dans tout ça

- le magazine de philosophie et de religions sur La Première (RTBF) -

le 17.04.2011 :  

 À quelle révolution pense l'Occident aujourd'hui ?


La première partie de l'émission est consacrée à Michel Onfray (de la 4e à la 20e min.)

 Philosopher comme un chien ? 

  

onfray-studio-radio-copie-1.jpg 

Cliquez sur la photo pour écouter l'émission

Notre resumé :

Les thèmes principaux de cette interview sont les relations étroites entre la philosophie et la religion et la philosophie et la politique.

Selon Michel Onfray, la religion est l’ennemi de la philosophie qui fut trop longtemps au service de la religion. Le philosophe devrait être celui qui démonte les religions; le « bon » philosophe, c’est le philosophe athée. Et pourtant, les vrais philosophes athées étaient toujours en minorité, oubliés ou mal connus, comme Meslier, d’Holbach, Feuerbach. Même aujourd’hui, contrairement à ce qu’on pourrait penser, la plupart des philosophes sont agnostiques, avec un fort penchant pour l’éthique chrétienne. On assiste même au retour des religions : maintenant « la vérité est musulmane ».

La philosophie ne peut pas faire l’économie de la politique. Tout ce qui constitue l’objet de la philosophie touche à la politique. Onfray distingue deux sortes de philosophes en fonction de leur relation avec la politique : des conseillers du prince et des rebelles. Il se revendique bien sûr de ce dernier lignage. Entrer dans l’insurrection, déranger, inquiéter, interpeller - est propre au philosophe. Onfray parle de son besoin de s’engager dans la politique concrète, mais en tant que citoyen actif, non politicien; de son attachement à la gauche libertaire, proudhonienne (faire la révolution sans prendre le pouvoir), à l’anarchie positive, sans violence.  Enfin, il parle des révolutions passées et celles d’aujourd’hui dans les pays arabes, et des risques de leur dénaturation, transformation en nouvelles dictatures et mafias.


Présentation de la radio belge francophone :

" Philosopher est souvent considéré comme un exercice en vase clos qui consiste à pérorer à perte de vue sur des sujets d’une totale inactualité… Pourtant, réfléchir sur le monde comme il tourne peut avoir aussi des accents très concrets et, pour tout dire, très politiques. La pensée occidentalede pointe d’aujourd’hui veutd’abord retisser du « lien social ». 

" Qui est vraiment Michel Onfray ? Côté pile, un homme pressé, tout de noir vêtu, qui court les plateaux de télé hexagonaux pour s’y disputer avec les grands de ce monde et d’éminents représentants de l’univers médiatico-intellectuel parisien. Côté face, un garçon affable avec qui il est possible de prendre tranquillement un café tout en devisant gaiement de l’époque où Bruxelles était le refuge des anarchistes de toute l’Europe.… Et au final, reste une énigme : qu’est-ce qui intéresse vraiment ce boulimique de l’écriture (soixante livres en 20 ans !) qui est aussi bien capable de s’attirer les foudres de « l’Eglise freudienne » en deux coups de cuillère à pot que de professer sans faiblir son crédo d’athée impénitent ou encore de confesser à qui veut l’entendre son amour de la bonne chère ? En tout cas, Michel Onfray prêche d’exemple ; que ce soit dans sa petite ville d’Argentan ou à Caen où il a fondé voici près de dix ans une « Université populaire » qui ambitionne de mettre le savoir à la portée de tout un chacun pour pas un rond. L’enfant terrible de la philosophie française était en Belgique il y a quelques jours pour le Festival « Escales » qui s’est tenu à Wavre et à Louvain-la-Neuve. L’occasion pour nous de le convier à un petit exercice de philosophie qui a très vite viré à gauche toute."

      Ewa - Constance    

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  • quatuor
  • Le blog de 4 amis réunis autour de la philosophie de Michel Onfray qui discutaient de la philosophie, littérature, art, politique, sexe, gastronomie et de la vie. Le blog a élargi son profil depuis avril 2012, et il est administré par Ewa et Marc
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